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 Métalurgie quand tu nous tiens !

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Ael Faren

Ael Faren


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MessageSujet: Métalurgie quand tu nous tiens !   Métalurgie quand tu nous tiens ! EmptySam 26 Oct - 10:34

Un rayon de lumière traversa lentement la fenêtre de la chambre pour aller en direction du lit. Plus les minutes passaient, plus cette lumière -qui à la base n'étais qu'un maigre point- emplissait la pièce. Au bout d'un petit moment, elle atteignit le visage, mordant d'abord le menton, puis les joues du jeune homme. Ael sentis la chaleur de la douce lumière et commença a grogner; il n'avait pas vraiment envie de se lever, en somme. Luttant contre le réveil qui semblait imminent, le jeune Sidériens perdit vite son combat et du renoncer a la douce chaleur de son lit pour se lever. Il regarda l'heure sur l'horloge. Ael écarquilla les yeux de stupeur ! Il était tard, trop tard, et c'étais presque l'heure a laquelle il devait être arriver chez Faren & Co.

Il se leva d'un trait, chercha ses habits dans le placard, se vêtit en deux temps trois mouvements, et une fois d'aplomb, il sortit comme une flèche de sa chambre. Fort heureusement, celle-ci se trouvait au rez de chaussée de la grande maison familiale, ce qui permit à Ael d' économiser de précieuse minutes.

Courant à tout allure, le jeune constructeur ne pouvait s'empêcher de regarder dans toutes les directions pour voir si il trouvait des horloges ou quoi que ce soit pour se rassurer, pour pouvoir se dire qu'il avait le temps.
Au bout d'environs 300m, Ael s'arrêta pour reprendre son souffle; il était bien loin d'être un sportif et n'avait ni la carrure, ni l'endurance pour pouvoir courir ainsi plus longtemps, malgré le fait qu'il allait être en retard...

Après avoir soufflé et pris moult gorgées d'air, Ael se remit a trottiner en direction de l'entreprise de son père. Il allait être en retard, et se faire enguirlander par le chef d'atelier, "oncle vapeur", comme il l’appelait étant jeune. Cette pensée le fit sourire et déversa dans sa tête un lot de souvenir et une petite pointe de nostalgie de son enfance.

Il arriva bientôt devant l'entrée principale de l'entreprise. L'horloge au dessus de la porte principale indiquait déjà qu'Ael était en retard de plus d'une vingtaine de minutes. D'habitude jamais en retard, il savait qu'il allait se faire ramasser par son "oncle". Faisant abstraction de ce point-ci, il passa par une porte de service qu'il avait l'habitude d'utiliser pour entrer. Malheureusement, au moment même où il allait ouvrir, le chef d'atelier ouvrit la porte et tomba nez à nez avec Ael.

"-Ha ! te voilà petit garnement ! J'allais envoyer quelqu'un à ta recherche, je commençais à me faire soucis et me demander où tu étais passé et si il ne t'était rien arrivé en chemin ! C'est pas dans tes habitudes d'arriver en retard en plus ! Enfin bon, je vais passer pour cette fois, mais je te conseil de faire attention, parce que la prochaine fois, j'en parlerais a ton père, et il risque d'être plus sévère que je ne le suis ! Ma bonté de perdra !
-Je suis... dé-dé-désolé, commença en bégayant le jeune homme
-Stop, pas d'excuse, ça ferait perdre du temps pour rien; aller, file dans le local 3, tu as du boulot qui t'attends, ils ont besoin d'un coup de main pour la fabrication d'une pièce, moi j'ai du boulot qui m'attends !, le coupa Allan"

Filant la queue entre les pattes, Ael se dirigea d'un pas vif vers le local 3, se sermonnant intérieurement d'être arrivé en retard. Il détestait se faire sermonner, surtout quand c'était bel et bien a cause de lui-même; heureusement, Allan était un homme bon et très gentil, notamment avec Ael. Il débarqua bientôt dans le bon local, et vit la dizaine de personne autours de la table en bois sur laquelle était posée un plan.

Le jeune homme s'approcha lentement des ouvriers et entendirent leurs conversations :


"-...ils se croient tout permis...en retard...ces riches alors !"

Frustré d'être ainsi critiqué, mais compréhensif d'un autre côté, le visage d'Ael afficha un masque neutre impénétrable et , quand il fut a porté de voix des ouvriers ainsi rassemblés, il déclara:

"-Désolé, je suis en retard messieurs; je ferais en sorte que cela n'arrive plus. Bien, alors, quelle est donc cette pièce que vous devez fabriquer ?"

Les ouvriers se retournèrent, un peu confus et un peu honteux, car ils savaient qu'ils avaient étés entendu quand à leur critique de la haute-société, et comme ils ne faisaient jamais bon de critiquer le fils du patron, l'un d'eux commença:

"-Nous... nous.. nous n'voulions pas v'... of-of... offenser m'sieur, c'n'était pas...
-Trêve de bavardage, je comprends que vous pussiez me critiquer ainsi, et sachez que ça n'arrivera plus. Le débat est clos. Travaillons, nous avons déjà assez perdu de temps !, le coupa Ael."

Plutôt satisfait de pas s'être fait jetés, les employés se tournèrent vers celui qui dirigeait le petit groupe. Celui-ci était un habitué, et l'un des rares ouvriers qui étaient sur d'avoir du boulot tous les jours, contrairement aux autres. Cela faisait beaucoup de temps qu'il travaillait pour l'entreprise qu'il avait finalement était pris; compétent, ordonné et toujours à l'heure, cela faisait de lui un technicien "supérieur" qui chapeautait la masse de travailleur. Petit, au visage buriné et aux traits marqués, Khol -son prénom-, était petit mais très musclé et trapu. Il avait une barbe longue et drue et une moustache broussailleuse.
Il s'avança vers Ael, et commença:


"-Bonjour monsieur Ael. Votre ami l'chef d'atelier nous à demandé de faire une pièce comme celle-ci, commença-t-il en montrant le dessin, mais, ça ressemble à rien de ce que j'ai jamais vu de mes yeux vus !"

Ael se pencha sur la feuille et regarda attentivement le dessin réalisé par Allan. Il était facile de deviner quand le chef d'atelier dessinait quelque chose car il avait une façon très particulière de représenter ses schémas. La forme en elle-même était celle d'un cône auquel était rattaché un cylindre. Pendant plusieurs secondes, le jeune homme se demanda à quoi pourrait bien servir cette pièce.
Finalement, le jeune constructeur répondit:


"-Pour réaliser ça, va falloir le faire en deux parties. Premièrement, il vous allez devoir découper un rectangle long et très fin. Ensuite vous devez le plier sur lui même afin d'obtenir la pointe de la forme qui'on appelle 'cône', dit-il en pointant le dessin. Ensuite, vous devez découper les partie qui dépasse et souder le reste pour avoir votre cône. Enfin, vous prendrait un autre rectangle d'acier fin et vous l'enroulerait pour former un cylindre. Une fois ceci fait, vous aurez juste à souder les deux parties que vous avez fabriquées. Je vous conseil de d'abord faire le cylindre pour respecter le diamètre donné sur le dessin et ensuite de fabriquer le cône."

Khol fit un signe de tête en direction d'Ael et commença a donner les ordres aux différents ouvriers qui partirent rassembler les différents éléments nécessaire pour réaliser cette pièce. Le jeune Faren regarda quelques minutes les ouvrier s'activer avant de tourner le dos et de partir vers son atelier personnel. Marchant dans le couloir où seuls ses pas et le bruit des ouvriers et de leur outils résonnaient, Ael entendit des pas derrière lui; il se retourna.
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MessageSujet: Re: Métalurgie quand tu nous tiens !   Métalurgie quand tu nous tiens ! EmptyMar 29 Oct - 17:04

Métalurgie quand tu nous tiens ! 131029061143748207
Ivan Krukerh, inspecteur logistique - Faren & Co



Ivan Krukerh s’approchait d’un pas lent vers sa future cible : Ael. Il avait surpris une scène qu'il jugeait un peu frustrante. En rangeant son cigare à moitié consumé, il adressa la parole au jeune homme.

— Eh bien, je vois que l’on prend les ouvriers pour des ignorants. J’espère bien qu’ils sont capables d’usiner un malheureux cône et un cylindre sans vos précieuses directives, mon cher Ael. Pensez bien que certains sont ici depuis plusieurs années… A force de produire des pièces plus complexes les unes que les autres, j’espère bien qu’ils sont capables de plier un bout de taule. Franchement, mon cher, les gens ayant toujours connus la richesse me dépassent.

Un petit geste de la main accompagna ses mots, comme pour montrer qu’il les disait avec légèreté. Après avoir ajusté son col, le vieil homme d’approcha du garçon avant d’avancer son visage face au sien. Il expliqua à voix basse, presque en serrant les dents, tandis qu'il arborait un air grave dessiné par ses profonds traits.

— Veillez à ne pas prendre ces gens pour des idiots. C’est en majeure partie grâce à des ouvriers comme eux que notre entreprise tourne. Non… que notre pays tourne !  Ne l’oubliez pas, fiston.

Ayant lui-même été ouvrier au bas de l’échelle, le vieil homme prenait à cœur le respect de ceux-ci. Et cela se sentait. Néanmoins il n’était pas méchant et se recula un peu avant de prendre un ton plus détendu.

— Bien ! Aujourd’hui je suis chargé d’inspecter vos travaux. Je vais donc vous suivre et vous m’expliquerez où vous en êtes ! Il faut que je fasse une estimation de vos dépenses futures pour votre projet. Histoire de voir si tout colle avec ce que nous avions prévu.

Un petit sourire se dessina sous sa moustache. En se penchant légèrement, il fit signe à Ael qu’il le suivrait dès qu’il commencerait à marcher en tendant ses deux mains vers la direction à suivre. Le garçon n’aurait qu’à répondre sur le chemin de l’atelier.
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Ael Faren

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MessageSujet: Re: Métalurgie quand tu nous tiens !   Métalurgie quand tu nous tiens ! EmptySam 18 Jan - 21:27

Surgissant d'un coin qu'Ael n'avait pas vraiment pris en compte, et ma foi quelque peu sombre, un homme pointa le bout de son nez. Plutôt de taille moyenne, quelque peu "en chair", avec son chapeau haut de forme et son cigare; c'était Mr. Krukerh, l'inspecteur logistique de l'entreprise de son père qui venait d'arriver. Toujours quelque peu ronchon -mais pas méchant, au fond-, il commença:

"- Eh bien, je vois que l’on prend les ouvriers pour des ignorants. J’espère bien qu’ils sont capables d’usiner un malheureux cône et un cylindre sans vos précieuses directives, mon cher Ael. Pensez bien que certains sont ici depuis plusieurs années… A force de produire des pièces plus complexes les unes que les autres, j’espère bien qu’ils sont capables de plier un bout de taule. Franchement, mon cher, les gens ayant toujours connus la richesse me dépassent."

Un peu surpris par la réflexion -car il n'avait pas aidé pour rabaisser les ouvriers, mais parce que l'on lui avait demandé-, Ael le regarda d'un air quelque peu étonné, et un peu froid. Ce n'était pas sa faute si tout le monde lui trouvait des défauts parce qu'il venait d'une famille riche et qui dirigeait l'entreprise... Le jeune homme senti quelque peu la frustration de l'inspecteur, comme si, en le sermonnant, il se voyait aussi riche que lui et jouissant des mêmes avantages. Il continua après un petit geste de sa main:

"- Veillez à ne pas prendre ces gens pour des idiots. C’est en majeure partie grâce à des ouvriers comme eux que notre entreprise tourne. Non… que notre pays tourne !  Ne l’oubliez pas, fiston."

Si les aider, c'était pour les prendre pour des idiots, alors Ael ne saisissait pas comme il pourrait à l'avenir agir pour donner des instruction sans avoir l'air d'un riche qui dénigre de pauvres ouvriers  juste parce qu'il est riche. N'aiment pas beaucoup le fait d'être considéré de cette manière-ci, le jeune homme avait un air agacé sur son visage, et une mine renfrognée.
L'inspecteur marqua une petite pause, comme si il songeait à son passé, puis commença à nouveau:


"- Bien ! Aujourd’hui je suis chargé d’inspecter vos travaux. Je vais donc vous suivre et vous m’expliquerez où vous en êtes ! Il faut que je fasse une estimation de vos dépenses futures pour votre projet. Histoire de voir si tout colle avec ce que nous avions prévu."

Le changement de ton notable dans la voix d'Ivan fit quelque peu disparaître la mauvaise humeur dessinée sur la visage d'Ael. D'un petit signe de la main, l'inspecteur avait montré qu'il suivait Ael dans ses quartiers.
Au courant du projet classé secret sur lequel travaillait Ael et le chef d'Atelier qu'il avait croisé tout à l'heure, Ivan venait surement voir à quel niveau d'avancement celui-ci se trouvait actuellement.
Ael commença à s'avancer en direction de son bureau, marchant à une allure normale. Après quelques escaliers et de long couloirs, ils arrivèrent dans la zone dédiée aux "Recherches et Créations pour l'Avancée Technologique", ou la RCAT, département œuvrant à des créations et inventions peu commune et dont l'accès était formellement interdit aux ouvriers lambda.
Souvent constitué d'ingénieurs compétents et d'ouvriers extrêmement compétent, la RCAT était un peu l’accomplissement de la vie d'un ouvrier lambda, rien que pour le fait que les emplois était là-bas fixe, et non par rapport a des horaires d'ouverture et file d'attente en espérant avoir un travail chaque jour.
Ils allèrent vers le bureau-atelier d'Ael. En ouvrant la porte de son bureau, le jeune homme se rendit compte à quel point son atelier était très... peu rangé voir même carrément en bordel. Laissant échappé un petit sourire, Ael commenta:


"-Ne faites pas attention au bazar dans le coin, c'est rien de très important, ironisa le jeune homme"

Il s'avança jusqu’à sa chaise, débarrassa une autre sur laquelle se trouvait bon nombre de papiers en tout genre et la plaça à côté de la sienne et fit signe à Ivan de s'asseoir. Il sortit une clef de sa poche et la positionna dans la serrure du plus gros tiroir du bureau. Un petit clic se fit entendre en la porte s'ouvrit en grinçant. Il n'y avait rien. Ael se baissa et sortit une deuxième clef qui permit d'ouvrir le double fond du tiroir dans lequel se trouvait bon nombre de documents. Le jeune ingénieur sorti un dossier de bonne taille et ferma à clef tout le reste. Il le posa devant lui et commença:

"-Je suppose que si vous êtes ici, ce n'est pas pour voir a quel point mon bureau et propre et bien rangé, ou savoir si je me porte bien et si je travaille ! Je suppose que vous êtes ici pour "le projet" sur lequel le chef d'atelier et moi travaillons, n'est-ce pas ? Voici ici les premier documents qui vous expliquerons quelque peu ce que vous avez à savoir sur ce fameux projet. Je vais chercher les plans, je reviens, j'en ai pour quelques minutes, je vous laisse commencer à lire."

Ael se leva. La sécurité du projet reposait sur le fait que le projet et les plans soient à des endroits très distincts de façon à ne pas pouvoir perdre les deux en même temps ou se les faire voler.
Le jeune homme entra dans le bureau du chef d'atelier et récupéra les plans, caché dans un coffre dissimulé au sol dans un endroit très spécial. Il fit demi-tour et retourna à son propre bureau.
Il posa les plans et commença:


"-Voici pour le moment où nous en sommes. Ceci sont les plans, je vous laisse juger par vous même"

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MessageSujet: Re: Métalurgie quand tu nous tiens !   Métalurgie quand tu nous tiens ! EmptyLun 20 Jan - 12:00

Métalurgie quand tu nous tiens ! 131029061143748207
Ivan Krukerh, inspecteur logistique - Faren & Co


Ivan parcourait le dossier de conception du prochain jouet de la RCAT. Son regard passa d’abord sur quelques schémas avant de sauter plusieurs pages en ne lisant qu’un gros titres, par ci par là. Le vieil homme avait déjà posé les yeux quelques fois sur ce projet et cherchait à trouver les nouveautés tout en se rafraîchissant la mémoire. Quelques pages tournées lui firent se rendre compte qu’il naviguait dans l’inconnu en lisant certains gros titres. Il revint donc deux pages en arrière avant de retrouver l’endroit où il s’était arrêté la dernière fois. Il entreprit de lire les avancements avec un grand intérêt : il trouvait ce dossier très ambitieux. Pire encore, il le trouvait crédible.
Après quelques minutes passées à lire tout en prenant des notes sur son carnet de travail, Ivan s’interrompit en voyant Ael revenir. Un petit sourire avec un léger hochement de tête laissaient paraître chez le vieil homme un certain respect, en même temps qu’une évidente satisfaction. Après que le jeune homme aie posé les plans et finit de parler, Ivan lui répondit.


— Ah, parfait. Je vois que vous n’avez pas chômé, dit-il en tapotant le dossier encore ouvert. Il me faudra dire à votre père qu’il a été mauvaise langue.

Un petit rire étouffé se cacha sous la moustache de l’inspecteur pendant qu’il reposa son regard sur le dossier. Il laissa Ael à ses occupations pendant qu’il finissait de prendre des notes. Ivan était fier de son avancée dans le domaine mécanique : il n’avait pas la fibre de l’invention, mais il comprenait parfaitement toutes les hypothèses, suppositions et calculs exposés dans le dossier. Après quelques minutes, quelques notes et légers acquiescements sonores, le vieil homme traça une ligne sous ses notes et ferma le dossier avant de le poser sur le bureau là où il le pouvait. Il attrapa les plans afin d’y jeter un coup d’œil.

— Ah, je vois que vous avez pris une autre base, finalement.

C’était la seule remarque initiale de l’homme. Ces plans étaient nouveaux, et ils avaient l’air bien différent des derniers. En lisant l’avancée du projet il s’était demandé comment les modifications allaient être notées sur les plans, finalement il s’agissait de nouveaux croquis. Ayant déjà lu attentivement, Ivan ne passa que peu de temps à observer la mise en forme des idées posées à l’écrit. Il s’exprima comme se répondant à lui-même, en se servant de cette remarque pour amorcer le dialogue avec Ael.

— Bon, c’est sûr que l’enveloppe dépend de la charge. Mais ça a clairement l’air plus aérodynamique sur ces nouveaux plans. Mon petit Ael, je vous félicite. C’est vraiment très intéressant. Vous, et le chef de projet, êtes en train de produire quelque chose qui pourrait s’avérer être spectaculaire.

Ivan repassa les yeux sur ses notes et vit quelque chose qu’il avait entouré une bonne dizaine de fois, il profita de sa position d’inspecteur pour émettre sa remarque directement au jeune ingénieur. Il s’éclaira un peu la gorge avant de reprendre.

— J’ai par contre vu qu’au niveau des travaux sur les ailerons, les câbles posaient problème. Avec autant de portance… décider de rendre mobile cinquante pour cent de la surface de guidage pour la direction de l’appareil me paraît un peu gourmand. J’en ai discuté la dernière fois avec votre collègue, il me semblait qu’il devait corriger cela. Afin de réduire à vingt pour cent, voire moins. Pour alléger les câbles de commande nécessaires. Quitte à prendre plus de temps pour un demi-tour. C’est étrange, venant de sa part. Vous savez quelque chose ?
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MessageSujet: Re: Métalurgie quand tu nous tiens !   Métalurgie quand tu nous tiens ! EmptyMar 21 Jan - 18:35

Il était vrai qu'entendre des félicitations sortir de la bouche de l'inspecteur logistique était en soi une fierté. Ael et le chef d'atelier avaient particulièrement travaillé sur ce projet et notamment sur ces plans, car ils étaient surement la révolution de demain. Fini les problèmes de transports par la terre et par les mers, avec tous les soucis de pirates, et de bandits des grands chemins. Bref, transporter par les air seraient un gage fabuleux de sécurité pour tous, et il est vrai que beaucoup de personne aiment la sécurité, même si le prix est plutôt élevé. En bref, si le projet se réalisé et que les fonds pour étaient débloqué, Faren & Co seraient dans le futur maîtresse d'un nouveau marché "porteur", dans tous les sens du terme.
Ivan regardait les notes avec attention. Il était vrai que ce personnage n'était pas un ingénieur en soi, et il lui manquait certaine notions essentielle pour réussir a concevoir des plans et des schémas, mais il avait une fibre unique pour juger de problèmes que personnes n'avaient vraiment remarqué et donner des avis souvent très pertinents sur des hypothèses; c'est d'ailleurs ce qui lui avait valu ce poste. Un 6ème sens, en somme.
L'inspecteur prit la parole:


"- J’ai par contre vu qu’au niveau des travaux sur les ailerons, les câbles posaient problème. Avec autant de portance… décider de rendre mobile cinquante pour cent de la surface de guidage pour la direction de l’appareil me paraît un peu gourmand. J’en ai discuté la dernière fois avec votre collègue, il me semblait qu’il devait corriger cela. Afin de réduire à vingt pour cent, voire moins. Pour alléger les câbles de commande nécessaires. Quitte à prendre plus de temps pour un demi-tour. C’est étrange, venant de sa part. Vous savez quelque chose ?"

Ces fameux ailerons. De nombreux soucis que de les concevoir. En effet, il faut prendre en compte beaucoup de paramètres pour réussir à les concevoir. Ni trop petit, ni trop grand, une surface de portance petite mais pas trop. Un enfer pour un projet dont il est difficile de juger sans aucun prototype si les ailerons marcherons vraiment. Ael mit quelques secondes à réfléchir. Puis il commença:

"- Pour tout vous dire, ces ailerons sont un pur casse-tête. En effet, si les ailerons ont une portance trop grande, les bouger -avec la résistance du vent relatif provoqué par le déplacement de l'engin, en tenant compte du vent qui peut souffler dans le sens inverse à celui du déplacement de l'appareil- devient alors difficile et donne un rude effort à supporter au câble. Si les ailerons sont trop petits, l'appareil ne sera plus manœuvrable, il faut donc trouver un entre-deux."

Tout en expliquant, Ael crayonnait devant l'inspecteur pour illustrer ses propos de manière concrète. Il était nécessaire de se montrer clair et d'exposer le soucis afin de pointer du doigt ce détail technique crucial.
Spoiler:

"-Il est vrai que d'après nos calcul, et par rapport à la traction possible des câbles, 20% serait une des meilleures solutions. Aller plus bas diminuerait trop la maniabilité de l'engin, et déjà que très volumineux, être peut manœuvrable est très risqué. D'autant plus que dans nos calcul, il faut prendre en compte la puissance des moteurs de façon à pouvoir calculer le vent relatif maximum additionné au vent contraire maximum possible afin de déterminer avec la portance de l'aileron si les câbles peuvent réellement tenir le coup. Si un aileron casse, c'est appareil entier qu'on ne peut plus manœuvrer... En somme nous pensons qu'a l'heure actuelle, 20% pourrait permettre à la fois une marge de sécurité quand à la puissance des câbles et rendre l'engin assez 'pilotable'. Si nous sommes revenu en arrière sur cette idée, c'est parce que nous essayé sur une petite maquette lors de vent fort en tirant sur des cordes et qu'il s'est avéré que 50% d'aileron amovible s'est cassé au bout de 5min. C'est uniquement en réduisant la portance de la partie de l'ailerons qui bouge que nous avons réussi à atteindre un résultat potable, qui semble tenir la route. Bien entendu, c'est encore sur papier et je pense que nous n'aurons une vraie réponse à tout cela quand le premier prototype sera mis au point !"

Ael s'arrêta. Il se rendait compte qu'il parlait beaucoup et prenait vraiment à cœur un projet qui paraissait plutôt insensé; mais révolutionner la technologie de ce monde était pour lui comme un rêve, comme si il voulait marqué l'histoire de sa patte. En somme, on pouvait largement comprendre que le jeune homme puisse avoir besoin de reconnaissance.
Le jeune homme fit quelque pas en arrière et fouilla de son regard la pièce. Il trouva ce qu'il cherchait en un claquement de doigts et alla récupérer l'objet convoité. Il le ramena. C'était en fait la bout de maquette ailerons avec les deux cordes. Il la posa sur le sol. Elle faisait environs 50cm de haut et 60cm de large, en bois. Il s'expliqua:


"-Voici la fameuse maquette dont je parlais précédemment. Elle illustre parfaitement le comportement d'un ailerons. Bien sur, l'engin en compte 4 à l'arrière, et chacun est soumis à des forces un peu différentes -bien que, pas tant que ça, au final-, mais avec ceci, on remarque le fonctionnement de la chose. Bref, je crois que j'ai répondu à votre question ? Un peu trop peut-être ?..."
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MessageSujet: Re: Métalurgie quand tu nous tiens !   Métalurgie quand tu nous tiens ! EmptyJeu 23 Jan - 13:00

Métalurgie quand tu nous tiens ! 131029061143748207
Ivan Krukerh, inspecteur logistique - Faren & Co

Ivan s'apprêtait à observer l'aileron en s'approchant de celui-ci, son regard était attiré par les entrées de câbles. Il commençait à se pencher vers l'objet quand la porte du bureau d'Ael s'ouvra brusquement. Un ouvrier venait de débouler dans le bureau, il avait le souffle court et de la sueur commençait à perler sur son front. Celui-ci ne laissa pas le temps de réagir aux deux hommes : il s'expliqua immédiatement avec l'air stressé.

— Ah ! Monsieur Krukerh, vous êtes là ! dit-il en s'essuyant le front à l'aide de sa manche. On vient de voir le bureau du chef d'atelier en vrac ! La porte est défoncée ! Un gars de mon service a entendu du bruit et est allé voir. J'ai voulu le rejoindre et je l'ai trouvé assommé, un type encapuchonné a sauté par la fenêtre quand je suis entré ! Depuis l'étage ! Venez voir !

Les yeux d'Ivan exprimaient son état d'urgence. Puis, il souffla un coup, reprenant un air calme comme s'il venait d'accepter la situation.

— Bon, eh bien je suppose qu'on ne peut pas le rattraper. S'il est si habile il doit être loin, maintenant... Quelqu'un est parti à sa poursuite ?

— Euh... non. répondit l'ouvrier d'un air gêné.

Ivan hocha la tête, résigné. Il fit signe à l'ouvrier et à Ael de le suivre. Sur le chemin, l'inspecteur demanda au jeune ouvrier d'aller avertir le chef d'atelier qui se trouvait dans un autre bâtiment. Le jeune homme commença sa mission sans mot dire, au pas de course, alors qu'Ivan et Ael arrivaient devant la porte à moité dégondée. Deux ouvriers avaient appuyé la victime de l'intru contre le mur à droite de l'entrée. Ils avaient prit soin de ne rien déplacer : tout était sans dessus dessous. L'inspecteur commença à regarder la pièce. Des feuilles étaient éparpillées dans celle-ci, les meubles étaient déplacés, le bureau était ravagé et de l'encre gouttait encore sur le sol à cause d'un encrier renversé. La personne qui avait fait ça devait chercher quelque chose avec hâte. Sachant qu'il ne trouverait rien de lui-même à cause du manque d'informations, il s'arrêta pour observer l'assommé. Tant que le pauvre gars ne serait pas réveillé et tant que le chef d'atelier ne serait pas là, ils ne pourraient pas avancer. A moins qu'Ael ne sache quelque chose... En attendant, le vieil homme ne put s'empêcher de faire un peu d'esprit.

— Connaissant le chef d'atelier... ça ne m’étonnerait même pas que notre coupable aie trouvé le bureau dans cet état. Qu'en est-il, cher ami ? Vous êtes passé ici il y a peu, il me semble. dit-il en se tournant vers Ael avec un petit sourire innocent caché sous sa moustache.
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Ael Faren

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MessageSujet: Re: Métalurgie quand tu nous tiens !   Métalurgie quand tu nous tiens ! EmptySam 25 Jan - 0:17

Une intrusion avec effraction ? C'était une première ! Jamais nous avions eu auparavant ce genre de soucis. Mais si le chef d'atelier avait fait prendre autant de précaution pour cacher plans et tout ce qui concernait le fameux "projet" sur lequel s'étaient penchés il y a de cela quelques minutes Ael et l'inspecteur, c'est que le chef d'Atelier devait avoir des soupçons... Soupçons confirmé. A la fois, une telle révolution de l'industrie risquait de provoquer la chutes des rares concurrents -souvent plus petits et plus 'bas de gamme'- qui avait beaucoup de difficulté face à l'entreprise du père d'Ael; et il est vrai que des plans comme cela leur serait d'une fort grande utilité. Il fallait maintenant attendre que le témoin se réveille afin de pouvoir le questionner et en apprendre plus. L'inspecteur parla à Ael:

"- Connaissant le chef d'atelier... ça ne m’étonnerait même pas que notre coupable aie trouvé le bureau dans cet état. Qu'en est-il, cher ami ? Vous êtes passé ici il y a peu, il me semble. dit-il en se tournant vers Ael avec un petit sourire innocent caché sous sa moustache."

Ael balaya la pièce du regard. C'est vrai que quand il était entré ici il y avait de cela une quinzaine de minutes, c'était déjà un joyeux boxon dans le bureau... Un peu comme dans celui d'Ael, mis avec encore moins de rangement. Le chef d'atelier était un homme extrêmement, compétent, sympathique,... mais il avait un défaut -qui avait sans doute déteint sur Ael ?- : il était bordélique à souhait...
Ceci étant, il y avait certain détails différents par rapport au moment où le jeune garçon était entré dans le bureau. Il en fit part à l'inspecteur:


"- C'est vrai que ni moi, ni le chef d'atelier ne portons grand soin à notre bureau, du fait que le temps nous manque et que l’ingénierie est plus passionnante qu'une séance de rangement... Toutefois, le placard ici, dit-il en pointant du doigt un placard ouvert- était fermé quand je suis venu, et le coin là-bas, n'était pas aussi bordélique. Je doute que le voleur ai pus trouver quoi que ce soi dans un laps de temps aussi court, et je pense que le bruit qui à attiré notre ami -maintenant assommé- vient de ceci !, montra Ael. C'est une boîte en métal qui était en équilibre précaire à l'endroit où fouillait le voleur et qui est tombé... Comme quoi, une pièce mal rangée, c'est plus difficile à trouver ce que l'on veut !"

Ael marqua une pose. D'un seul coup, un petit souvenir lui revint:

"- Attendez-moi une seconde"

Ael parti en courant vers son bureau et se mit à ranger et à cacher soigneusement tout les plans et le dossier a des endroits différents de son bureau spécialement aménagés pour ranger les dossiers tops secrets et connus uniquement de Ael, car c'est lui qui les avaient conçues. Une fois ce travail terminé, il revint au bureau. Des regards interrogateurs se portèrent sur lui, et Ael répondit simplement:

"-On avait laissé les plans et dossier en évidence sur mon bureau en venant ici, je les ai rangé, histoire de pas se les faire voler, au cas où un complice serait dans le coin. D'ailleurs, parlons-en. Un complice ? Je pense qu'il y en a un dans ce service ou alors dans un service extrêmement proche, parce que accéder au département RCAT, c'est pas facile. La plupart du temps on a deux garde à chaque porte qui contrôle les autorisations d'entrée -enfin pour ceux qu'ils ne connaissent pas bien-. Ce qui voudrait dire que la personne est quelqu'un que les gardes connaissent et qui pourrait même peut être leur faire croire qu'un ouvrier a été amené en plus pour les aider, et introduire le voleur; mais j'en doute, sinon ça serait une technique trop voyante. Peut être que le complice est un des gardes ? Ou que le voleur connait les horaires de rotations ? Hum... ça fait beaucoup d'hypothèse tout ça !"

Le jeune remarqua qu'il parlait vite et que sa réflexion semblait aller à une vitesse fulgurante dans sa tête mais aussi à la sortie de sa bouche. C'est vrai que c'était la première fois qu'il était confronté à un vol - ou plutôt une tentative de vol- et que ce n'était pas son habitude de réfléchir sur ce genre de choses, mais Ael avait toujours aimé les jeux de réflexions, ce qui lui donnait un avantage certaine quand à la réflexion globale et les généralités.
Le jeune homme lança:


"-Et vous Inspecteur, qu'en pensez-vous ?"

Au moment où l'inspecteur aller répondre, l'ouvrier envoyé chercher le chef d'atelier revint en courant. Trempé de sueur, il parla de façon saccadé:

"-Je...Suis...Désolé...je... n'ai... pas... trouvé... le... le... chef d'atelier..., dit-il en reprenant difficilement son souffle"

Ael eu un petit moment de réflexion et déclara:

"-Je l'ai croisé ce matin et il semblait qu'il avait quelques à régler en dehors de l'entreprise, je viens de m'en souvenir... Il est fort probable qu'il ne soit pas encore rentré... Désolé de vous avoir fait courir pour rien ! Faites une petite pause bien mérité et allez boire un coup, et merci !"

L'ouvrier fit un signe de tête et s'en alla doucement vers une chaise pour se reposer. Le jeune homme commença une phrase:

"-Bon..."

Il fut coupé par un gémissement. Il se tourna vers l'homme qui était assommé. Il venait de se réveiller. Ael tourna son regard vers l'ouvrier qui les avait amené ici et lui demanda:

"-Pourriez-vous nous apporter une outre rempli d'eau -fraîche de préférence, ou des glaçons, enfin bref, du froid- ? Merci."

L'ouvrier acquiesça et parti chercher ce qui lui était demandé. Ael se baissa devant l'homme reprenant ses esprits d'une voix calme et posée:

"- Ne vous réveillez pas brutalement, vous n'avez rien à craindre, le voleur s'est enfui."

Ael se releva ensuite et posa un regard interrogateur à l'inspecteur: Quelles questions allions-nous lui poser ?
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MessageSujet: Re: Métalurgie quand tu nous tiens !   Métalurgie quand tu nous tiens ! EmptyMar 28 Jan - 13:38

Le potentiel témoin venait de se réveiller, il n'avait pas l'air blessé. Ivan posa un genoux au sol pour se mettre à son niveau. Il tapota doucement l'épaule de l'homme qui était en train de se réveiller. Puis, calmement, il commença à lui parler.

— Ça va, mon gars ?

— Oui, je crois...
lui répondit l'ouvrier

— Bien, bien. Racontes nous tout, s'il te plait.

— Je n'ai pas vu grand chose... un type caché sous une capuche était dans le bureau quand je suis arrivé. J'ai pas eu le temps de faire grand chose... je crois qu'il avait des papiers dans une main ! Puis il m'a donné un grand coup, je n'ai rien vu venir.

— Mh, ça ne nous fait pas beaucoup d'informations tout ça... dit l'inspecteur en se parlant à lui-même.

— Ah ! Si !
fit l'ouvrier, comme foudroyé par un souvenir. Il m'a demandé où était le reste des plans ! Et c'est quand je m'apprêtais à lui dire que je ne savais pas de quoi il parlait que je me suis fait avoir. C'est quoi, cette histoire de plans ?

— Oh, c'est une chose sur laquelle tu seras peut-être bien amené à travailler un jour. Merci, en tous cas, ce que tu viens de dire change tout.

— De... de rien ?

— Allez, tu devrais prendre ta journée.


En se relevant, l'inspecteur se tourna vers Ael pour commencer à réfléchir.

— Eh bien, on dirait qu'il risque d'y avoir des fuites. Il va nous falloir trouver les responsables avant que nous nous fassions doubler. Je me demande si nous devrions avertir les autorités... il nous faut consulter votre collègue ! Voire peut être même votre père...
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