[Validé] Irënol Trysaïr

Nom & Prénom : Trysaïr Irënol
Âge : 22 ans
Race : Démon
Nation : Légion d'Amlos
Métier : Satyre
Rang : Mangeâme

Rêves & Buts : Son seul but et sa seule motivation est de servir Amlos en devenant aussi puissant qu’il pourra l’être afin de toujours rendre son maître fier de lui. Son rêve serait de devenir un des généraux du Seigneur Noir  ou de pouvoir être utile aux Iarmheid autant que l’est Zol’Kurath, le Maître Liche.

Capacités : Irënol n’est encore qu’un novice et possède seulement le rang de Mangeâme, mais il a de nombreux talents tel qu'une volonté à toutes épreuves et une curiosité sans limite sur les mystères de la magie. Ces aptitudes feront peut être de lui un puissant Satyre qui fera trembler même les plus valeureux guerriers.

Description physique : Irënol est un jeune satyre d'un mètre quatre vingt deux aux cheveux sombres et aux yeux marrons. Il possède des cornes dentelées, recourbées vers l'arrière, d'une vingtaine de centimètres sur son front. Ces deux protubérances ornent un visage plutôt fin et long. Son faciès plutôt commun ne se distingue que par un nez imposant qui ne pourrait être qu’une gêne esthétique, il orne sa figure en de rares occasions par un masque en or et en argent qui ne laisse voir que sa dentition plutôt aiguisée et ses oreilles pointues. Avec un corps svelte mais tout de même musculeux, il possède de longs bras se finissants par des mains griffus qui ont laissées de nombreux souvenirs à ses rivaux lors de précédentes batailles. Sur son bras droit se trouve un brassard d'or et d'argent qui lui permet d'améliorer ses facultés magiques et de parer certains coups au corps à corps. Typiquement aux satyres d’Iarmheid, Irënol se tient haut et fier sur ses jambes arquées, tel des pattes de bouc recouvertes d'écailles noires. Ses jambes se terminent par des sabots couleur d'ébène qui laissent quelques fois des marques au sol ou sur ses victimes.

Caractère : Fougueux et ambitieux, veut tout faire pour servir l’armée dans laquelle il a trouvé sa place. Considérant son Maître comme un dieu vivant, il lui porte une foi inébranlable. Cette dévotion sans borne rend Irënol comme étant l’un des satyres les plus sobres et le moins incontrôlable après Anidli, le chef des satyres. Malgré ce grand avantage, le jeune démon n’est pas exempt de tout défaut de psyché et perçoit parfois des voix et ombres fugaces qui peuvent le gêner durant ses missions. D’après ses frères satyres plus expérimentés, il parviendra à faire la différence entre la réalité et les illusions qui se jouent de son esprit avec l’expérience. Egalement jaloux et impulsif, il n’existe pas de meilleur sujet que son Seigneur sur lequel Irënol s’emporte avec aisance. Fier d’être un démon et d’appartenir à la nouvelle jeunesse démoniaque, il n’hésite jamais à se mettre dans le pétrin si c’est pour revendiquer noblement ses origines. Il idolâtre tous les généraux de son Souverain maléfique car ils ont été choisit par ce dernier pour le servir au mieux, enviant leur place sans pour autant chercher à la subtiliser.

Possessions : Irënol ne possède pas grand-chose car le principal de l’attirail des Satyre est un équipement naturel, une peau renforcée par d’épaisses écailles noires, des griffes solides et tranchantes. Malgré tout, il possède un masque et un protège bras en or et en argent qui lui sert plus de catalyseur magique de par les propriétés de ces deux minerais. Il porte également une dague vorpale qui inflige de puissants mais très localisés dégâts de feu noir, typique de la magie d’Amlos. Il s’agit d’un héritage familial qui possède, à l’intérieur du pommeau, un mini-orbe de magie démoniaque qui est la source de ces immolations maudites.


Histoire : La famille des Trysaïr n’a jamais eu une réelle distinction en Enfer, considérée comme une lignée de rang plus que moyen, il ne sont pas pour autant tombés dans la classe des démons inférieurs. Ce manque d’attention de la part des autres familles a toujours laissé un amer goût de défaite en eux et c’est sans hésiter qu’ils ont tous rejoint la cause d’Amlos, devenant des renégats au même titre que leur nouveau maître. Cette appellation de traître ne les dérangeait pas du tout car ils savaient qu’ils seraient bien plus utiles en servant ce nouveau seigneur qu’en restant inactifs et inexploités comme ils l’avaient toujours été.
C’est dans cet esprit d’utilité et de ferveur qu’Irënol et sa sœur, Aelia, ont été élevés. Irënol n’est pas né Satyre, il ne l’a été que bien plus tard dans sa vie. Toute son enfance et son adolescence, le jeune garçon avait une forme humaine et semblait avoir toutes les dispositions pour devenir un Sorcier sauf une, la magie. Ses talents magiques laissant à désirer, il ne pouvait pas intégrer l’ordre des ensorceleurs et devait se résigner à devenir un soldat. De nombreux soldats se sont distingués des autres de par leur techniques, leur talent ou leurs exploits qui ont permit à l’armée Iarmheid de remporter de grandes batailles. Malgré cela, cette voix ne plaisait pas à Irënol et il jalousait grandement sa sœur, extrêmement douée dans la magie et notamment la magie nécrotique. Au début de la Grande Guerre, il y a déjà plusieurs années, Amlos créa le premier satyre de son armée et cet élu pour une nouvelle race se nomme Anidli. C’est alors qu’Irënol comprit comment devenir un soldat magique digne de ce nom au service de son Maître, il allait devenir un Satyre. Quelques mois après le début des affrontements, le jeune adolescent demanda à entrer dans l’armée afin de faire partit de la nouvelle vague de Satyre que les Iarmheid prévoyaient d’instaurer. La première génération de Satyre étant vraiment très instables, les Liches se sont donc repenchées sur les sorts qui étaient utilisés pour la transformation satyrique. De nombreux défauts furent corrigés et Irënol fût l’un des premiers à bénéficier de ce nouveau traitement. Il lui fallut du temps, quasiment une demi-année pour s’accoutumer complètement à sa nouvelle forme et avait honte de cela. Il ne pensait pas qu’il deviendrait une sorte de gêne pour l’armée, l’exact opposé de son rêve. Il s’avérait que cette phase d’acclimatation au nouveau corps était parfaitement normale et qu’il n’avait pas été plus un désagrément qu’un autre des satyres de la deuxième lignée. Durant les années qui suivirent, il respecta un programme très strict d’entrainement dans de nombreux domaines et fut même envoyé dans quelques missions en temps qu’éclaireur.
La Grande Guerre prit alors fin et Amlos Thanae fut déchu. Irënol, comme tous les autres démons, savaient que leur maître n’était pas réellement disparu. Lorsqu’on possède un niveau de magie aussi élevé que celui du Seigneur Noir, la mort doit s’y reprendre à plusieurs reprises pour s’emparer d’une telle âme. Leur nouvel objectif est de retrouvé le crystallium qui se trouve encore caché dans les entrailles de Theranor. Malheureusement, tous n’ont pas les mêmes attentes et certains profitent de la disparition du Seigneur pour déserter ou pire, n’en faire qu’à leur tête. C’est à la grande honte de la famille Trysaïr qu’un des leurs à réaliser un tel acte, ou plutôt qu’une des leurs l’a fait. Aelia Trysaïr est désormais tristement célèbre pour avoir créé un sortilège de nécromancie virale qui permet de corrompre la magie d’un cadavre frais exposé à ce sort et de le transformer en zombie. Le défaut majeur de ce sortilège étant l’incapacité à contrôler les zombies, la situation est rapidement devenu hors de contrôle et une immense forêt a été infestée par ses abominations qui s’attaquent à n’importe qui, humain ou démon. Par chance les zombies ne s’aventurent que rarement en dehors des limites de la forêt et, lorsque c’est le cas, ils sont rapidement tués dans le cas contraire mais ceci n’est qu’une maigre victoire en comparaison à cette corruption incontrôlée et désormais irréversible. Irënol n’a maintenant que plus d’ardeur à redorer le blason de sa famille et à montrer tous ses talents aux généraux et à son souverain.

Exemple de RP : La Grande Guerre était fini depuis déjà plusieurs mois et l’absence du Seigneur Noir se faisait lourdement sentir dans les rangs des démons. Les humains regagnaient leurs territoires sans grand mal et seules les zones les plus touchées par la corruption étaient encore sous le contrôle des Iarmheid. Quelques démons s’étaient enfuit pour diverses raisons, le désir de liberté, la volonté d’échapper à l’oppression du Maître ou bien d’autres stupidités qu’Irënol ne comprenait absolument pas. Ils avaient la chance de faire partit de l’armée d’Amlos, le plus grand représentant de la famille Thanae, une illustre et glorieuse lignée démoniaque, comment pouvez t-ils déserter ainsi ? Rien n’énervait plus le jeune satyre que les déserteurs.  Même la traitrise pour une autre cause il pouvait la comprendre. La simple désertion n’a aucun réel but et n’est qu’une forme de fuite de son destin. Il fulminait en arpentant les couloirs des bas étages de la Citadelle démoniaque, les hauts étages ou les souterrains étant des zones réservées aux démons supérieurs. Se dirigeant vers les appartements de sa famille, Irënol rentrait d’une mission où il avait eu pour tâche de repérer un gisement de crystallium proche du territoire Sideria. La quête fut un cuisant échec et aucune source de ce précieux minéral n’avait été trouvée. Bien entendu, ce n’était en aucun cas sa faute si l’inspection n’avait pas portée ses fruits mais chaque échec était un ralentissement dans le retour de son souverain et cela l’excédait. Arrivé dans le logement familial, qui pourrait être assimilé à un appartement normal mais se trouvant dans la forteresse du mal,  Irënol ne trouva pas ses parents.

- C’est moi, Irënol, je suis rentré de mission !

Il avait lancé cela avant même de chercher s’il y avait une présence dans les pièces voisines. Après avoir cherché dans deux des pièces adjacentes, il conclu que l’appartement était vide. Il ne s’inquiéta pas outre mesure, ses parents devaient être en mission ou bien occupés à se promener dans les environs comme ils apprécient tant le faire. A cette simple idée, le jeune guerrier leva les yeux au ciel en se demandant à quel point la présence des humains pouvaient ramollir certains démons.
Il s’avança vivement dans sa chambre pour s’allonger quelques minutes, la mission l’avait vraiment vidée de ses forces et il espérait pouvoir dormir quelques heures avant d’aller faire son rapport à son supérieur. En passant devant la chambre de sa sœur, il s’attendait à ce qu’elle soit vide, il aperçut des mouvements du coin de l’œil. Faisant un pas de recul et se penchant en arrière pour regarder à l’intérieur de la pièce, il vit sa sœur en train de ranger ses affaires dans un sac en toile sombre, elle ne prenait que le stricte nécessaire, de quoi survivre en milieu hostile ou durant une longue période. Surprit par ce qu’il voyait, il interpella sa frangine.

-Aelia ?

Tournant la tête pour lui jeter un regard, elle répondit en retournant à ses occupations sans plus de cérémonie.

-Oui mon frère ?

-Que fais tu avec ce sac ? Tu as reçu une mission ?

Sa question n’en était pas vraiment une car il savait très bien que sa sœur avait été privée de mission. Ses derniers « exploits » lui ont fait gagner un blâme et une interdiction de partir en mission. D’après le satyre, elle avait mérité son sort car elle avait tout de même causée la mort d’un de ses coéquipiers en toute connaissance de cause.

-Ne dis pas de bêtises, tu sais très bien que je suis interdit de mission depuis plusieurs jours déjà.

-Que fais tu donc avec tes affaires dans cette besace ?

La nouvelle question était empreinte de suspicion. Un frisson lui parcouru l’échine et il savait que ce n’était pas une bonne chose.

-Je m’en vais. J’en ai plus qu’assez de servir quelqu’un, je ne suis pas une esclave ! Surtout s’il s’agit d’un fantôme à qui tous ces betas s’accrochent tant. En plus avec le petit cadeau que j’ai offert à ce monde, il vaut mieux que je m’éclipse avant que l’on m’écorche vive pour me torturer sans fin.

Irënol comprenait maintenant très bien la situation. Sa propre sœur, la personne avec qui il avait partagé le plus de chose en dehors de ses parents, allait devenir un déserteur. Et apparemment elle avait encore fait des siennes. Qui sait ce qu’elle a vraiment commit comme bêtise !

-Vraiment ? Tu comptes trahir notre Maître ? Tu vas t’opposer à lui ?

-Notre maître ?

Elle avait lancé cette phrase avec un mélange d’indignation et de dédain.

-Ton maître mon cher frère ! Je n’ai plus de maître, j’ai décidé d’être libre et de faire ce qui me plaira sans contraintes ! Et puis je compte peut être accumulé assez de puissance pour monter ma propre armée. Reine des morts, ça me plait bien comme titre. Il paraîtrait que l’on peut facilement trouver de la magie en ce monde avec quelques cailloux.

Ces paroles durcirent les traits du visage du démon. Sa sœur était un déserteur, une traîtresse et une potentielle rivale du Seigneur.

-Soit. Je te laisse partir sans agir car tu es ma sœur. Mais dès le moment où tu auras quitté cette Citadelle, tu seras l’ennemi des Iarmheid, mon ennemi.

Il la laissa quitter les lieux sans rien faire, sans rien dire. Irënol n’eut alors plus de nouvelles de sa petite sœur, la traîtresse de la famille. Il ne sût que plusieurs semaine après le départ d’Aelia que l’infection zombie qui avait ravagée la forêt des revenants était son dernier œuvre. Au fond de lui, le jeune démon espérait ne plus revoir sa sœur mais si le Destin l’amené à la croiser de nouveau, il la tuerait sans hésiter.