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 [Validé] Cali Zelkörth

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Cali Zelkörth

Cali Zelkörth


Messages : 24
Date d'inscription : 04/09/2013

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MessageSujet: [Validé] Cali Zelkörth    [Validé] Cali Zelkörth  EmptyMer 4 Sep - 17:33

Nom & Prénom : Cali Zelkörth
Surnom : Cal'
Âge :14 ans

Race : Démon
Nation : Iarmheid  (en fugue)

Métier La famille Zelkörth a toujours juré allégeance à Amlos et a fourni au cours des siècles bon nombre de généraux et de soldats loyaux. Tout comme son frère, Cali a suivi la formation d'équarisseur sans avoir toutefois les prédispositions nécessaires au combat. La jeune fille tissait une affinité évidente avec les familiers du domaine de ses parents. Depuis sa rencontre avec Eliona, celle-ci tente de la convertir au druidisme mais Cali reste troublée par ses dons pour l'animisme.

Rang : Roublard

Rêves & Buts : Trouver sa voie est chose difficile. Cali est une jeune fille un peu paumée et se dresser des finalités ne fait absolument pas partie de ses aspirations pour le moment. Tout ce qu'elle espère c'est pouvoir vivre sereinement sans que ses ennuis ne la rattrapent.

Capacités :
Cali est une véritable buse pour le combat rapproché. Les armes lourdes et les tactiques de combat lui échappent inévitablement. Elle pourrait vite apprendre à se servir d'armes légères comme des coutelas ou un arc. Elle n'a pour le moment encore jamais tissé de lien psychique fort avec une créature mais sait contrôler pendant une durée très courte, l'esprit de petits animaux tels que des rongeurs ou des insectes. C'est une gamine qui apprend vite et qui est curieuse. Depuis son recueil dans la forêt d'Andreïos, elle a développé ses cinq sens ainsi qu'un instinct de chasseur assez fin.

Description physique : Cali a l'apparence d'une humaine un peu en avance sur son âge. Elle mesure près d'un mètre soixante mais n'a pas terminé sa croissance. Ses parents sont des géants mais elle redoute le jour où elle prendra sa taille définitive car elle ne pourra alors plus se cacher parmi les hommes. Cette sauvageonne est relativement souple et habile, menue. Sa peau est claire pour ne pas dire albâtre sans toutefois lui accorder de teint maladif. Sa bouille est arrondie, ses pommettes sont rebondies et ses lèvres sont charnues. Son regard noisette est très souvent agité, attentif aux moindres bruits et semble sonder votre âme, comme si elle voulait pénétrer les limbes de votre esprit en vous fixant. Sa chevelure est courte et châtain, lui tombant sur la nuque et faisant preuve d'un incroyable volume. Une frange lui tombe au-dessus des yeux. Sa voix est ténue, aigüe sans être désagréable mais même plutôt douce. Elle ne parle que très peu comme si elle redoutait qu'on découvre qui elle est en laissant filtrer trop de choses au cours d'une conversation. Cali recouvre son visage de peintures carmin et tribales. La plupart de ces marques ont une signification mais le pigment étant rare, il s'agit très souvent de sang mélangé à la mélasse de certains arbres. Sa tenue est fluide , pratique souvent agrémentée de peaux pour les saisons plus fraîches de l'année. A vrai dire elle s'est confectionnée tout un attirail avec l'aide de son amie, grâce aux biens de la forêt. Nattes en fibres tressées, souliers en peau, colliers d'osselets et perles de nacre trouvées à l'intérieur d'huîtres d'eau douce, l'apparat pourrait presque paraître noble s'il n'était pas aussi nauséabond. Mais à défaut d'être riche, celui-ci est relativement pratique.


Caractère : Cali était une petite fille au caractère facile. Elevée dans la crainte, elle répondait toujours docilement à ses parents et agissaient selon leur bon plaisir. Elle craignait plus que tout leur colère et leur sadisme. D'une grande patience, elle supportait les sarcasmes de son frère, modèle absolu qui réussissait tout ce qu'il entreprenait. Mais vivre ainsi, dans une perpétuelle frustration, la rendait triste, aigrie et assez sauvage. Elle ne parvenait pas à s'intégrer.  Etant curieuse et très à l'écoute de tout ce qui l'entourait, elle avait néanmoins cette facilité lorsqu'on la connaissait de tisser des liens profonds avec les gens qu'elle appréciait. Cali perdit vite ses repères et devint relativement déséquilibrée lorsqu'elle entreprit sa fugue du royaume d' Iarmheid. Elle devint peu bavarde et assez craintive. Il lui fallait toujours un temps de préparation monstre pour finalement se décider à agir. Pour autant, elle restait impulsive et particulièrement furibonde, refusant que la situation lui échappe.

Sous son apparence d'enfant-louve effarouchée, la jeune fille est néanmoins plutôt sensible pour un démon. La gentillesse et le respect de la nature dont Eliona, la vieille druidesse faisait preuve la confondant de plus en plus sur ses véritables origines et sur la meilleure façon de vivre. Une seule chose la rapprochait vraiment de cette vieille ermite, sa haine pour les autres. Ainsi, l'on pourrait dire que Cali est misanthrope, nourrissant davantage une peur réelle du monde s'étendant au-delà de sa forêt plutôt qu'une véritable haine, son sentiment à cet égard étant plutôt ambigüe. Aujourd'hui c'est une jeune fille déboussolée, vivant au jour le jour et apprenant à maîtriser ses dons selon les recommandations d'une druide qui essaie par tous les moyens de les lui entraver étant donné leur dangerosité pour leur habitat.

Possessions :

  • Le pendentif


Cali s'est enfuie de chez elle légèrement pourvue. De son identité de démone, elle ne garde que le pendentif gravé au symbole de sa famille qui est en réalité un réceptacle servant jadis à ses ancêtres à entreposer les talismans de ses ennemis vaincus. Il s'agissait en règle générale de dents, de cheveux ou d'ongles.Le réceptacle se trouve sur la face supérieure du bijou et prend la forme d'un flacon opaque aplatit. Il est entouré d'un anneau en métal léger ciselé de marques démoniaques représentant les devises de sa famille.


  • Le masque.


A force de vivre recluse dans les bois, la jeune fille eut très vite l'envie de s'aventurer au devant de ce domaine. La peur était bien entendu tenace mais en son fort intérieur et ce, malgré sa haine pour les autres, elle ressentait le besoin de se déplacer et donc de ne pas se faire reconnaître. Elle s'est donc à cet effet, fabriqué un masque  en bois ovale sculpté et peint,  percé de trois trous béants pour y voir et humer l'air ambiant, surmonté d'une peau de loup et de deux oreilles en bois, rouge et or qui lui donnent des allures de chaman.

Cet accoutrement a valu l'émergence d'une croyance populaire dans les villages bordant la forêt.  Celle d'un esprit troublé résidant dans la forêt d'Andreïos et venant vendre régulièrement dans la cité des biens de l'"au-delà". La légende raconte que quiconque le regarde entre les fentes obscure, perd son âme. Pour autant, personne ne s'est décidé à l'interpeller car son attitude semble plutôt pacifique.

Spoiler:

Histoire :

Indésirée, malheur, poison ! Tels étaient les mots crachés par l'oracle de la cité des Ombres. Les runes ne se trompaient pas. L'enfant qu'elle portait amènerait le déshonneur sur la famille Zelkörth. La matriarche avait déjà donné la vie, quelques 6 années plus tôt. Un fils, aussi noir que talentueux répondant au nom de Thodd. Il était le portrait craché de son père, un être de violence à la peau grise, aux yeux d'or et au front large, signe d'une détermination à toute épreuve. Mais le devoir de toute épouse Zelkörth était de donner un second fils, deux vaillants soldats pour réaliser le destin de leur ancêtre, ancien cavalier du mal. Au fil des générations, il s'abattait comme une sorte de malédiction. La femme supportait rarement la seconde couche ou donnait naissance à une atrocité, mal formée. Si bien que depuis trois ou quatre générations, les Zelkörth donnait à l'armée un seul fils. Marque de faiblesse et de déshonneur.

On racontait que leur ancêtre, après s'être repu du sang de son frère, avait gagné sa force et ses aptitudes au combat, facultés qui le projetèrent au rang de cavalier du mal pour servir Amlos dans ses sombres desseins. Et voilà que les osselets répandaient de nouveau la peste sur le nouveau né à venir.

Au terme d'une grossesse interminable, la mise bas eut lieu au milieu de la nuit. L'oracle n'avait pas menti. La souffrance entamait l'âme de la porteuse qui hurlait comme un diable sous les contractions sulfureuses. Finalement un être de chair tomba mollement sur le matelas souillé de sang. Le patriarche alerté, entra dans la chambre alors que son épouse expiait son dernier souffle. Les servantes qui avaient apprêté l'enfant  qui hurlait à s'en déchirer les poumons, le dressèrent devant son père. Le petit amas de chair cessa de pleurer net, relâchant ses petits membres inférieurs, dévoilant son sexe fendu. Le visage du père se révulsa de colère. Il poussa un cri de rage et de désespoir et frappa du poing une table à proximité. Une fille, elle lui avait donné une fille ! Il cracha de dégoût sur la dépouille de sa défunte épouse et ordonna qu'on le débarrasse du cadavre. Il retourna voir l'oracle, désemparé.

"Que dois-je faire.. Une fille ! Vous ne m'aviez pas prédit cela."
"Je vous avais prédit le déshonneur. N'est-ce pas suffisant ?"
"Elle...elle leur ressemble tant. Rose qu'elle était ! Chevelue ! et des...adorables yeux marrons !"

Il retint une nausée. Les humains le dégoûtait.  L'oracle jouait avec ses runes. Elle dit :

"C'est votre destinée. Vous ne pouvez y échapper. La tuer romprait l'équilibre et la malédiction se perpétuerait avec plus de violence encore. Elevez-là comme un fils, tel est mon conseil."

Sans mère, la petite Cali puisqu'il en avait été décidé ainsi de son prénom, fut élevée par ses nourrices. Elle ne manqua de rien durant son enfance. Elle mangea à sa faim, apprit à lire et à écrire jusqu'au langage humain. Elle ne gardait aucun souvenir de sa pondeuse de mère et ne comprenait pas le regard plein d'animosité de son père à son égard. Finalement, seul son frère Thodd lui accordait de l'attention, du moins jusqu'à ce qu'il rejoigne la caserne. Il était particulièrement odieux avec elle, lui rappelant chaque jour ce qu'elle était, un poids pour sa famille. Il prenait d'ailleurs un malin plaisir à lui expliquer d'une façon différente à chaque fois puisque celui-ci était intelligent, tuant devant ses yeux, les cafards et autres vermines qu'elle parvenait à apprivoiser. Lorsqu'elle fut en âge, Cali fut envoyée à la caserne, remplir son service militaire. Comme son frère, elle rejoignit les rangs des soldats noirs et commença à 10 ans, au rang d'équarisseur. Même si la décision émanait d'elle, elle était dès lors déterminée par les valeurs de sa famille et avais choisi cette voie pour ne pas faillir un peu plus à la malédiction qui s'abattait sur eux tous. Mais elle n'avait aucune prédisposition au combat rapproché. Pire, étant de frêle composition, elle parvenait à peine à soulever une épée et portait encore moins l'armure. Elle savait néanmoins bien monter à cheval car il se créait une sorte d'osmose alors entre l'animal et elle. Elle avait beau y mettre la meilleure volonté au monde, ce n'était jamais assez et tout ce qu'elle entreprenait attirait inévitablement les foudres de son père et de son frère.

Cali ne se sentait chez elle nulle part. Elle portait sur ses modestes épaules, le poids d'un tel rejet qu'elle finit par porter définitivement la réputation de semeuse de trouble et surtout de malheur. Les quelques amis avec qui elle avait pourtant tissé de profonds liens affectifs se détournèrent d'elles pour ne pas subir le même sort. La souffrance psychologique était telle que même ce qui l'amusait naguère, à savoir manipuler les insectes, ne l'amusait plus.

Respirer...Elle n'arrivait plus à respirer. Alors, lentement, elle se mit à réfléchir. De plus en plus elle envisageait une vie au-delà des remparts de la cité. Une vie où personne ne viendrait la juger. C'était pour elle une façon de s'évader, au début, rien de sérieux bien sûre. Puis les fondements de ce raisonnement lui apparurent comme de plus en plus réels. Elle finit par échafauder un plan de fugue. Elle avait une connaissance basique en cartographie et le rite pour son passage au rang de bourreau était demain, c'était le moment idéal. Il s'agissait plus d'exécutions que de rites. Les équarisseurs confirmés devaient mettre fin à la vie des prisonniers de la Cité. Plus leur coup était net, franc et puissant plus ils validaient leurs acquis. La mort était comme une fascination pour bien de ses semblables, leur attention serait donc rivée sur les exécutés. C'était une chose que Cali redoutait, une responsabilité qui lui faisait peur. Elle ignorait pourquoi tous ces hommes et ces femmes, races confondues méritaient la mort. L'exécution avait lieu sur la place publique de la Cité et les futurs bourreaux suivaient les gradés à pied, derrière leurs montures, leur arme de prédilection sur l'épaule. Cali, par une parade fructueuse était parvenue à leur faire faux bond et s'était cachée. Longtemps, elle hésita puis finalement retourna chez elle. La multitude de servants remarquèrent qu'elle était rentrée mais ne posèrent aucune question. Cali s'infiltra finalement dans les appartements de son père. Elle songeait à lui laisser une marque de sa fugue. Une missive, un mot qui sait mais elle n'eut pas la force d'écrire et se dit de toute façon que quoi qu'elle ferait, son père désapprouverait. C'est alors que son regard tomba sur le pendentif qui allait être offert à Thodd pour son vingtième anniversaire. Elle l'avait déjà vu bien entendu et elle savait la préciosité qu'il représentait pour sa famille. Mais c'était également le plus beau symbole qu'elle trouva à emporter comme souvenir de ses origines et s'en alla, chargée de ce talisman et de quelques vivres. Elle se fondit à pied parmi la foule qui revenait des exécutions, et sortit de la Cité, prenant le chemin des bois.

C'est ici que commença son périple. Le bois de Vénéol. Elle savait bien entendu ce qui l'y attendait et elle était paralysée de peur à cette idée. Mais les cols étaient surveillés, les plaines trop à découvert. Les bois bien que maudits restaient les moins fréquentés. La sachant couarde, sa famille n'enverrait jamais personne la chercher dans ces endroits. C'est ainsi qu'elle s'enfonça dans les limbes de cette forêt. Bien entendu, elle fit de mauvaises rencontres, voir de très mauvaises. Mais elle ne s'éloignait guère des minces sentiers et aucune créature trop puissante ne croisait donc sa route. Elle finit par en sortir. Son seul but était de quitter le royaume et à pied, elle se désespérait, elle n'y parviendrait pas avant un bon mois, sans parler que ses vivres finiraient par manquer et qu'elle n'avait pas d'argent. Elle avait avant tout peur de ses semblables. Qu'adviendrait-il s'ils la prenait pour une humaine ? Bien sûr leurs sens ne les tromperais guère longtemps mais oserait-elle seulement s'approcher assez pour qu'ils parviennent à une distinction ? Non il valait mieux rester à l'écart.

Lorsque son environnement fut un peu plus favorable, elle se mit à chasser et à pêcher, misérablement. Elle essayait d'utiliser ses dons pour manipuler rapidement des animaux plus gros comme des lapins ou des poissons et pour la durée nécessaire à leur capture, cela s'avérait souvent être un succès. N'ayant rien pour les accommoder, elle mangeait la viande crue, très souvent. Elle recueillait les peaux et les gardait dans une besace, qui à force commençait à empester le cadavre, comme de petits morceaux de chair restaient greffés à la peau.

Elle finit par perdre sa carte et commença à errer telle une âme en peine en quête d'un asile. Lors de ces dernières estimations, elle se dirigeait vers les terres d'Andreïos, ancienne royauté humaine, le berceau même du conflit de leurs deux races. Ce n'était pas forcément une vision rassurante. Mais de ce qu'elle en connaissait, les contrées étaient bien plus accueillantes que celles d' Iarmheid. Elle pénétra finalement au bout de deux semaines supplémentaires, dans les plaines. Elle préférait marcher de nuit pour ne croiser personne et passait le plus clair de sa journée à dormir, dans une tanière ou un terrier, qu'elle agrandissait avec ses ongles après y avoir dévorer ses habitants. Recluse dans une telle solitude, son animalité reprenait le dessus. Elle parlait peu pour ne pas dire jamais, voyageant seule et son attrait pour les animaux ne s'était transformé qu'en besoin vital de se nourrir.

Au terme de ses explorations, elle apprit que les plaines terminaient leur ondulation inlassable sur une forêt. Celle-ci était clairsemée, et elle fut tétanisé d'y voir parfois, de prestigieux villages se dresser au milieu de clairières gigantesques. A leur approche, l'atmosphère se chargeait souvent de charbon et d'odeurs de métal chaud frappé. Poursuivant sa marche forcée, elle poussa jusqu'à la lisière d'Alnah, la forêt sacrée et s'effondra entre les racines d'un vieil arbre, n'ayant pas bu depuis deux jours, les cours d'eau étant trop fréquentés

Pour la première fois depuis un mois, elle dormait profondément. Si profondément, qu'elle ne sentit pas de petits animaux la frôler ou bien ne perçut même pas qu'on la transportait, vers le coeur de la forêt. A son réveil, des griffes d'oiseaux et des entrailles de bêtes moisissaient sur son ventre. Cali passa une main sur son visage et vit du sang frais sur sa main. Une vieille femme s'agitait près d'un feu. Elle voulut se redresser mais elle demeurait trop faible et s'immobilisa lorsqu'elle vit un loup assez grand pour porter un homme couché près du feu. Celui-ci grogna lorsqu'elle voulut prendre sa besace, à côté de son lit de camp et la vieille femme laissa tomber mollement :


"Tu ne devrais pas t'agiter ainsi. Tu dois être fatiguée."

Cali ne dit rien, dévisageant son échine comme si elle souhaitait la frapper d'un coutelas.

"Tu es une bien étrange fille. Que faisais-tu à errer  à la lisière d'Alnah ? Que portes-tu en ton sein qui fasse flétrir ces talismans de protection ? Es-tu seulement humaine ?"

A cette parole, Cali saisit les entrailles et se mit à les renifler. La vieille femme se précipita alors les lui arrachant des mains. La jeune fille se mit à rugir comme une sauvageonne mais la vieille femme l'immobilisa avec son bâton :

"N'y touches pas malheureuse ! Sais-tu seulement ce qu'une offrande de ce type n'est pas propre à la consommation ?! "

Elle lui servit après quoi à manger, un ragoût de sa confection. Elle finit par lui demander son nom mais elle n'eut de réponses à ses questions que deux jours plus tard. Cali ne lui cacha pas son identité, pas plus qu'elle ne lui cacha sa réelle nature. Elle jugeait la vieille femme rusée. Lorsque celle-ci lui expliqua qu'elle était druide, la jeune fille s'y intéressa et lui posa des questions à foison. A tel point, qu'elle révéla malgré elle à Louve grise son intérêt pour les animaux et son intelligence. La jeune fille demeura donc avec cette druidesse. Elle lui apprit à chasser proprement, à se repérer dans la forêt sacrée et à reconnaître les plantes utiles à leur survie. Peu à peu, Cali prit confiance et s'épanouit, il semblait qu'elle avait enfin trouvé un havre de paix où vivre, la compagnie n'étant pas des plus déplaisantes.


Eliona Sondelune (PNJ)



Nom & Prénom : Eliona Sondelune
Surnom : Louve grise
Âge : 67 ans

Race : Humaine
Nation : Aspera ( Ermite)
Métier Druide
Rang : Esprit du Loup

Rêves & Buts : Eliona est aujourd'hui ermite et n'est plus bercée d'aucun rêve ni but. Elle espère simplement qu'on la laissera tranquille, en dehors des conflits animant les différents royaumes. Elle est vieille et commence a se gâter, son seul soucis étant actuellement de préserver l'habitat dans lequel elle vit. Cali est un singulier présent des dieux pour elle. Elle se sent responsable envers elle et tente de lui enseigner les principes du druidisme, la voyant particulièrement sensible aux animaux.

Capacités : Eliona était autrefois redoutable au combat. Très rusée, elle s'était éprise d'une louve, membre alpha d'une meute et se battait de concert avec ses bêtes. Elle possède de grandes connaissances en herboristerie et sait concocter des remèdes divers ainsi que fabriquer des talismans. Avec le temps, elle a appris à se débrouiller seule, se détachant progressivement du besoin de se rendre en ville en subvenant à ses besoins par la chasse et la cueillette.

Description physique : Eliona est une vieille femme. Sa peau est mat, métissée et fripée marquée par le temps évidemment mais aussi par la fatigue. Ses yeux sont noirs, ternes mais expriment une profonde sagesse, il n'est pas rare de la voir entrer en méditation les yeux ouverts.  Son visage est anguleux, ses lèvres quasi-inexistantes tant elles sont minces et pincées, continuellement. Pour autant, elle adore sourire. Ses cheveux blancs et crépus, constamment emmêlés  où s'entremêlent des perles et des plumes, contrastent étonnamment avec le teint de sa peau. La plupart du temps, elle les tresse ou les noues grossièrement étant peu au fait des attirails de séduction. Et quand bien même, à son âge ! Sa voix est grave et profonde, parfois un peu railleuse quand elle abuse un peu trop de l'eau de vie. Mais qui s'en soucie. Elle ne se dépêtre jamais de sa vilaine toux, et arbore une démarche claudicante, due à une asymétrie  au niveau de ses hanches. La vieille femme est petite, atteignant le mètre soixante et assez en chair, sa poitrine étirée reposant mollement sur son ventre rebondit. Elle s'habille en général d'une longue tunique s'arrêtant au-dessus de ses chevilles pourvue d'un col en v, entièrement en lin et porte tout un tas de breloques autour du cou et aux oreilles.  Comme si son vice pour l'alcool ne lui suffisait pas, elle porte souvent à la bouche une pipe en bois qu'elle bourre de plantes aux effets plutôt hallucinogènes.

Caractère : Eliona est une vieille femme au tempérament mystérieux. Autrefois elle était plutôt bavarde et très ouverte d'esprit. Elle savait écouter et apprécier les gens et souhaitait avant tout que les êtres de ce monde entrent en union avec la nature. Pour elle, les humains n'étaient pas très différents des arbres. Pour les démons, c'était autre chose. Mais à force d'exercer, elle se rendit compte de la piètre qualité de l'être humain et tandis qu'elle suivait sa formation d'esprit du loup se persuada d'elle-même que son but était vain et que l'humain était décidément trop égoïste pour comprendre quoi que ce soit aux dieux et à leurs présents. Elle quitta donc l'ordre druidique, leur décochant au passage d'amères piques car la jeune femme à cette époque ne s'empêchait pas d'exprimer salement le fond de sa pensée. Elle se sentait ainsi un peu trahie par sa propre race et commença à vouer une haine sans borne pour les habitants d'Aspera. Le temps façonna cette vieille bique en lui octroyant de nombreux défauts. Les druides refusaient avant tout l'excès, elle s'en permis plusieurs se disant qu'après tout, qu'elle boive ou qu'elle fume, cela n’altérerait en rien son lien avec son compagnon. Oui car Eliona reste toujours intimement liée à sa louve avec qui elle partage énormément de complicité. Passé ses défauts, c'est une femme assez facile à vivre, qui ne s'emporte jamais et qui a la plaisanterie facile.

Possessions :

Au fil des âges, Eliona s'est confectionnée tout un outillage nécessaire à la réalisation de ses remèdes. Elle possède également des établis qu'elle se sera procurée à la capitale. Aujourd'hui elle vit dans une cabane à moitié construite dans les arbres pour échapper aux prédateurs naturels. Au sol ne réside qu'un campement basique pour pouvoir faire un feu sans danger. Elle porte à sa ceinture plusieurs bourses en cuir où sont entreposés des talismans. Elle ne se sépare jamais d'un bâton de marche sculpté et surmonté un quartz. On dit qu'elle a fait courir à l'intérieur, un fil de métal afin de sentir les énergies alentours et mieux intervenir sur celles-ci.

Histoire :

Eliona est née en Aspera. Issue d'un modeste village campé sur les rocheuses arrêtes voisines de Sanatohm, cette druide a passé sa jeunesse entourée de ses parents, de simples paysans.  Elle reste relativement mystérieuse sur ce passage de sa vie qui pour elle ne recèle d'aucun intérêt particulier. Les souvenirs restent néanmoins vifs. Ce qu'elle retint de sa jeunesse ne fut qu'une galère incomprise des hautes gens habitant la Cité. Et de toute façon, elle ne les enviait pas franchement. Au moins, là où elle était, elle avait sa nature à elle. Les monts regorgeaient de savoir par leur simple prestance. Ses parents possédaient un troupeau de chèvres, qu'elle allait mener aux pâturages sur le plateau voisin. Elle pouvait rester des heures assise sur un rocher à scruter le monde qui l'entourait, attentive aux moindres signes de dialogue de sa chère et tendre nature. Au village, elle en devenait quelque peu mystique car elle savait lire son environnement. Ainsi elle savait quand rentrer le troupeau de ses parents et quand le sortir, "sentait" leurs émotions.  C'est pourquoi, elle intégra l'ordre druidique dès qu'elle fut en âge. L'apprentissage se passait bien entendu dans la Cité. Au village, elle partait chaque jour à l'aurore avec quelques jeunes de sa condition. Après plusieurs heures de marche, ils arrivaient finalement à bon  port afin de suivre les enseignements des druides chevronnés de Sanatohm. Eliona avait trouvé sa voie. Elle s'épanouit grandement au sein de cette classe, appréciant progressivement plus la compagnie des animaux que la compagnie de ses semblables. Au fur et à mesure qu'elle étudiait, elle trouvait à l'homme davantage de défauts et son esprit ne demeurait finalement en paix qu'en dehors de la Cité et même de son propre village. Elle voit comme une contradiction permanente, la place de  l'homme au centre du monde dans lequel il évolue. L'un des exercices au cours de sa formation de druide pour attenter au rang d'esprit du loup était de suivre le chemin des druides et de méditer au centre de cette forêt le temps nécessaire pour trouver l'équilibre. Eliona suivit le rituel à la lettre mais pénétra dans la forêt, l'esprit troublé par d'incessantes questions. Son cœur ne trouvait pas la paix intérieure. Elle s'était choisie le loup comme animal totem car elle se sentait près de cet esprit. Elle recherchait au travers de cet animal la cohésion dont elle manquait avec ses semblables. La jeune femme  alors n'était pourtant pas d'un caractère extrême. Elle était certes un peu excentrique, se parlait toute seule mais en dehors de cela, rien n'aurait pu laisser présager qu'elle allait choisir un chemin de vie à l'écart de toute population. Elle ressortit du chemin des druide accompagnée d'une meute de quatre loups dont la femelle alpha  était encore jeune. Mais à l'approche de Sanatohm, les gardes tirèrent à vue sur les animaux, blessant grièvement un des membres de sa meute. Eliona décida de rester auprès de ses bêtes, essayant de soigner comme elle le pouvait cet animal mais en vain. Il décéda dans la nuit. Une colère douloureuse s'empara alors d'elle. On lui avait donné une preuve supplémentaire que l'homme était corrompu de nature et simplement méchant d'essence. En soit, elle se disait qu'ils n'étaient pas très différents des démons. Elle demanda au restant de sa meute de l'attendre à l'extérieur et se rendit directement à la caserne. Elle avait alors 20 ans. Elle se présenta auprès de son instructeur qui lui remit avec les honneurs, le rang d'esprit du Loup. Eliona restait silencieuse puis elle serra le poing et finit par déverser sa colère, gouttant d'amères larmes et prise de sanglots. Elle déversa du poison sur l'institution druidique en général et  de leur société sordide, affirmant que l'équilibre n'était en rien envisageable avec les démons puisque l'homme demeurait en conflit avec son propre environnement. Elle annonça à la suite, son retrait de la formation et partit sans demander son reste. Depuis lors, Eliona Sondelune disparut socialement au sein de Sanatohm. Sa maîtrise fut bafouée elle aussi aux yeux de ses congénères car elle avait somme toute échoué au rite de socialisation. De son côté, elle repartit avec sa meute et entama un long périple. Elle avait besoin de comprendre certaines choses. De connaître la source de la corruption parmi les siens. Et pour cela, se mit en quête des forêts d'Andreios, ce royaume qui avait laissé entré le mal...

Son lien avec son animal totem ne fit que se renforcer durant ce voyage. Certains racontent que sa pensée ne fait plus qu'un avec celle de son compagnon et qu'elle partage sa vision, son coeur battant en osmose avec celui de sa créature. Alnah finit par être son ultime asile où elle s'établit. Elle apprit à connaître cette forêt mieux que quiconque. Elle vécu de longues années, même de très longues années au coeur de cette forêt, sans jamais voir personne jusqu'au jour où elle décida de son retour parmi les vivants. Elle avait alors acquis de multiples connaissances dans la réalisation de remèdes et sa présence était tolérée à la capitale d'Andreïos. Les commerçants avaient bien entendu eut vent de ses origines et se méfiaient d'elle mais de son côté, elle continuait ses emplettes et réalisait de bonnes affaires car ses talismans, onguents et autres biens issus de la nature étaient très appréciés. Loin d'être fidèle à son ancienne école, elle s'autorisait les excès  tels que les boissons distillées. Sa vie se rythmait donc entre sa forêt, la préparation de ses biens et la vente à la capitale.

Jusqu'au jour où elle tomba en rentrant de ses emplettes, sur une étrange jeune fille. Elle ignorait depuis combien de temps elle était là mais l'herbe sous son poids avait fanée. Elle était couverte de terre et de sang, pas son sang mais celui de créatures. Elle ressemblait à une humaine et pourtant Eliona avait un piètre pressentiment. Elle aurait pu la laisser croupir ici bien entendu mais elle aurait été comme tous ceux qu'elle rejetait. Aussi, elle l'emmena jusqu'à son campement et tâcha de la soigner. Vous l'aurez deviné, cette jeune fille c'était Cali. Aussi différente pouvait elle paraître à ses yeux, elle ne voyait pas le mal dans cet être, seulement un chamboulement profond. N'ayant jamais eu le temps de fonder une famille, Cali lui rappela cette jeunesse volée dans les bois, rongée par la solitude et la prit sous son aile afin de tenter de la convertir à l'école sur laquelle elle avait craché auparavant. Si sa race avait échoué à la recherche de l'équilibre, peut-être qu'une race foncièrement controversée y parviendrait davantage. C'était un raisonnement malhabile mais elle l'espérait secrètement car elle voulait préserver avant tout la forêt dans laquelle elle s'était établie.




HRP



  • Prénom : Katia
  • Age : 21 ans
  • Homme/Femme: escargot
  • Comment as-tu connu le forum ? : Un vieux lama m'as dis un jour. Viens on est bien sur ce forum. Alors, je n'ai pas hésité.
  • Es-tu souvent disponible sur le forum : Je dirais 6/10 en général car je suis sur 3 autres forums. Mais si je suis sollicitée régulièrement, je passerais évidemment tous les jours
  • Ce qui t'a motivé à venir : J'aime les forums neufs, j'aime cette histoire. J'en avais marre du contemporain et je me replonge après de longues années dans le fantasy avec plaisir.
  • Tes expériences dans le domaine du Rp/JdR : Depuis l'âge de mes 13 ans à peu près, je suis sur les forums rp. J'avoue avoir davantage fais de contemporain. J'ai fais du rp également sur MMO RPG tel que sur wow et SWTOR et sinon j'adore écrire depuis mes tendres et innocentes années..wait...j'en ai eu ?
  • Tes centres d’intérêt[ /b] : l'écriture, la musique, le tir à l'arc, les jeux vidéos

  • Autre chose à dire ? : Vous pouvez m'appeler maîtresse mais seulement à genoux !



Dernière édition par Cali Zelkörth le Lun 9 Sep - 12:48, édité 4 fois
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MessageSujet: Re: [Validé] Cali Zelkörth    [Validé] Cali Zelkörth  EmptyLun 9 Sep - 12:34

Présentation acceptée. Le PNJ t'appartient et si quelqu'un désire un jour jouer avec il devra demander ton accord avant.
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[Validé] Cali Zelkörth
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