Nom & Prénom : Danner Farag
Surnom : Aucun
Âge : 31 ans
Race : Humain
Nation : Sidéria -> Se considère sans Nation
Métier Soldat
Rang : Bateleur (Niveau réel proche de la Sentinelle)
Rêves & Buts : On ne peut pas dire que Danner ai de réels buts précis où définis. Tout ce qu'il veut se résume en quelques mots : être libre et s'amuser. Malheureusement, l'humour de Danner n'est pas du goût de tout le monde... et surtout pas du goût de ceux qui le subissent
Capacités : Danner ne connait pas grand chose à la science, et encore moins à la magie, mais ça ne le gêne en rien. A quoi peuvent servir potions, sortilèges et autres fusils lorsqu'une épée suffit à se frayer un chemin jusqu'au cœur de l'autre ? Et à quoi sert toute la connaissance du monde si on ne peut s'écarter convenablement du trajet de la-dite épée ?
La seule bonne compétence que posséde Danner est celle du maniement de son arme. Même s'il a quitté tôt l'école militaire, il a perfectionné son style sur les chemins du monde, contre les brigands, bandits, et autres emmerdeurs qui se posaient sur son chemins. Bien qu'on ne puisse pas dire que son épée bâtarde et lui fassent dans la finesse, ses mouvements chaotiques et peu orthodoxes peuvent surprendre même un adversaire aguerri... parfois fatalement
Description physique : Un des seuls mots qui pourrait coller à Danner au niveau du physique est "quelconque". Ce n'est pas quelqu'un qu'on remarque facilement au milieu d'une foule, ni une personne qui attire spécialement le regard quand on la croise dans la rue. Grand sans être immense, affiné sans être maigre, musclé sans être colossale, il est l'archétype même d'un soldat moyen, peut-être un peu trop fin. Ses vêtements sont passe partout, portés dans le but même de ne pas faire repérer l'homme. Un long manteau noir porté sur une légère armure de cuir souple, un capuchon de tissu recouvrant le haut de son visage et baignant son regard dans l'obscurité, des bottes de marches usées et abimées, tout ceci abondament recouvert par la poussière du chemin.
Cependant, l'observateur expérimenté pourra remarquer un peu plus que cela. Une main toujours cachés à l'intérieur de son manteau, par exemple. Une démarche élégante qui, ajoutée à la longueur de ses cheveux et à la traîne de ses vêtements, lui donne une sorte de grâce aérienne lorsqu'il se déplace au milieux d'une foule immense. Des petits réflexes au niveaux de ses épaules, preuve de l'attention qu'il porte à son environnement... et au possible danger qui peuvent si tapir.
Le seul point particulier de Danner sont ses fins yeux violets. Ils n'ont en eux aucune magie, aucune force surnaturelle. Mais ceux qui les voient s'en souviennent. Ils se rappellent ce regard acéré et amusé à la fois, assorti au petit sourire sarcastique que sa bouche affuble bien trop souvent. Et plus encore, ils se souviennent toujours de la folie gravée dans ses beaux yeux violets.
Caractère : Les rares personnes qui ont essayées de comprendre le caractère de Danner n'ont malheureusement plus une santé mentalre (ou une santé tout court) suffisante pour témoigner de leurs découvertes. Cet homme semble en effet échapper à la majorité des schémas de pensé classiques rencontrés dans ce monde. Le déterminisme par le but, les sentiments ou la volonté ne peut s'appliquer à ce genre de personnage, du fait de sa nature même.
Aussi étrange que cela puisse paraître, Danner ne semble pas avoir de but précis dans ce monde. Il apparaît de temps en temps, dans diverses lieux tout autour du monde connu, sans logique apparente, et sans jamais y rester plus que le temps qui lui est nécessaire ( ce qui coïncide souvent avec un avis de recherche lancé par la garde de la ville). La seule chose qui pourrait être assimilé à un but est sa volonté de se divertir, et ce à sa manière. Son principal divertissement semble être l'immense amusement qu'il prend à regarder les autres se quereller, souffrir ou plus simplement atteindre un état de folie furieuse, d'autant plus que l'état est provoqué par lui.
En effet, Danner conçoit plus ce monde à la manière d'un théâtre que d'un véritable lieu de vie. La vie et la mort n'ont aucune importance, et cet univers aucune réalité. La trame du monde est fausse par nature, ce qui lui permet de s'amuser des choses les plus étrange, et de commettre les actes les plus vicieux. De même, les sentiments éprouvés ne lui sont d'aucune utilité : Il n'a pas besoin de ce stupide pathos de spectateur pour jouer son rôle à la perfection.
Possessions : Ses Habits et une Epée bâtarde, c'est tout ce que Danner s’embarrasse à posséder, en plus de quelques provisions bien sûr. Il a aussi une petite dague glissée en permanence dans sa ceinture pour les cas d'urgence, et quelques pièces cousues dans l'intérieur de sa chaussure. Il n'a, sinon, ni maison ni terrain, et aucune possession de valeur à signaler.
Histoire : Danner est né il y a exactement 31 ans dans la capitale de Sidéra. Fils d'un ingénieur en travaux minier et d'une chercheuse en chimie organique, frère de deux jolies soeur, il eut un cadre de vie semblable à tout les autres, sans heurts ni fracas, sans originalités, mais aussi sans dangers ni problèmes.
Sa vie était tranquille, comme l'est celle de n'importe quel enfant. Les jeux avec ses soeurs et les autres petits, les escapades dans les rues avant le coucher du soleil, les incursions interdites dans les mines que son père lui avait fait visiter... De ses parents, il avait hérité une curiosité naturelle pour le monde qui l'entourait, cherchant en permanence à voir plus, entendre plus, comprendre plus. Même s'il n'était pas casse-cou, il se faisait souvent embarquer avec ses soeurs dans de nombreuses et légèrement dangereuses expéditions, sans problèmes notables, heureusement : un bras égratigné, une petite coupure... des jeux de gosses somme toute.
Malgré l'importante charge de travail qu'ils avaient à accomplir, ses parents n'oubliaient cependant pas de s'occuper en grande partie eux même de l'éducation de leurs enfants. profitant de leur curiosité naturelle, ils commencèrent à leur enseigner une partie de leur savoir, avançant à taton au travers des dédales de possibilités que renfermait l'esprits de leur progéniture. A 9 ans à peine, les connaissances scientifiques de Danner étaient déjà bien installées, lui permettant, contrecoup négatif, de s'affranchir notablement de l'école pour aller gambader selon sa volonté. Ses soeurs ne s'en tiraient pas plus mal, et le rejoignaient souvent lors de ses expéditions, que ce soit au coeur des mines ou à l'extérieur de la citée, à la découverte de ce qu'ils voyaient alors comme le "vaste monde".
Vers l'âge de 15 ans, il décida de rejoindre le cursus de soldat d'infanterie à l'école militaire, provoquant l'étonnement du reste de sa famille. Sa volonté de connaissance c'était encore affirmée, et il désirait alors toucher du doigts tout ce que le monde pouvait offrir, et il savait pertinemment qu'il ne pourrait le faire en restant enfermé dans un laboratoire toute sa vie, quelque soit le niveau de spécialisation que cela lui procurerait. Acceptant son choix ses parents lui donnèrent leur bénédiction, malgré la légère angoisse, inévitable, d'une blessure ou d'un traumatisme. Ils avaient commencé un travail d'importance, et ils devaient travailler dur, l'affilement de Danner à la caserne leur permettait aussi de se soulager d'une charge.
Celui-ci se révéla étonnamment doué dans le maniement de l'épée. Très ordonné et méthodique, il apprenait avec vitesse et grâce ce que ses instructeurs lui inculquait, recevant honneurs et félicitations lors de son apprentissage. Malgré les quelques antagonisme, il réussit à se lier de fraternité avec la plupart de ses compagnons d'arme,, protégeant les plus vulnérables des brutes et des abrutis, se taillant à coup de fer une réputation d'homme honorable, sur lequel n'importe qui pouvait compter.... Une vie encore plus parfaite, en somme.
Au bout de quelques temps, il atteint le rang de Bateleur, plus vite que beaucoup s'y attendaient. il était promis à un avenir brillant dans la grande nation de Sidéria. On commença à le mettre à l'épreuve, l'envoyant régler des missions à travers la ville, le confrontant à la réalité de l'exercice du métier de soldat.
C'est durant une de ces missions que cela arriva. Ils disaient que c'était une urgence. Ils disaient qu'il s'était passé quelque chose de grave. Ils disaient qu'il fallait arriver le plus vite possible sur les lieux. Danner fut envoyé le premier sur les lieux avec son équipe. Courant dans la ville, son lourd équipement bringuebalant sur ses épaules il ne se rendit compte de rien jusqu'à ce qu'il arrive à sa destination, stoppant avec horreur devant le lieux où la chose s'était passé.
Sa maison.
D'un coup d'épaule rageur, il défonça la porte, déboulant à l'intérieur du champ de bataille qu'étais devenu son foyer. Partout, livres et débris jonchaient le sol, répandus, déchirés, au milieu des restes de ce qui avait autrefois était les possessions de sa famille. Les murs étaient striés de traces de combats, et le plafond menaçait de s'effondrer sous son propre poids, emplissant le lieux de craquement de mauvaises augure. Mais le plus impressionnant était le sang. Partout, il recouvrait autant le sol que les murs, buée rouge qui s'infiltrait jusque dans le regard de Danner, l'aveuglant à moitié. Il se mélangeait à l'eau et au bois, suintant de façon obscène dans ce qui avait été la vie du petit soldat.
Les autres membres du groupes commencèrent à fouiller la maison pendant que Danner, paralysé, ne pouvait s'offrir le luxe du moindre mouvement. Aucun corps ne se trouvait dans la maison. L'escouade se dispersa pour chercher dans les environs.
Seul Danner vit la trace.
Elle coulait le long du sol, vers la porte de derrière. Elle rougeoyait sous la flamme des chandelles, flèches macabres vers un destin funeste. Et dans un état second, Danner se mit à la suivre.
Un pas. un autre. Encore un autre. Sous le choc, refusant de réaliser ce qu'il venait de se passer, les pas de Danner le guidèrent aux bordures de la ville, dans une cave d'une mansarde de pauvre, que rien ne pouvait distinguer des autres. Ses pas de Danner le guidèrent au milieu de l'irréel décor de laboratoire qui meublait cette cave, refusant de reconnaître l'existence d'un tel lieu. Au milieu des machines lugubres et des expériences étranges, il s'avança, le regard vide, la bouche fermée. Un homme, un papier à la main, tenta de l'arrêter. Sa tête roula sur le sol avant qu'il n'ait pu comprendre quoi que ce soit, son sang recouvrant les documents à entête officiel du grand Institut des Sciences de Sidéria. Et c'est derrière lui que Danner le vit.
C'était grand. immense. La peau nue du corps grotesque pendait à différents endroits, recouvrant partiellement les plaques de métal qui constellait l'anatomie difforme de cette créature. Ces quatre visages regardaient le soldat avec un air étrange, une interrogation mêlée de peur. Ses bras noueux aux trop nombreuses articulations se tendirent doucement vers lui, essayant s'en réussir de caresser sa peau. Danner ne pu faire qu'une chose.
Sans larme, sans cri, sans émotions, il abattit son épée à l'endroit où devait se trouver le coeur de la créature. Le choc inscrit sur ses multiples visages, le monstre exhala un léger râle, aussi doux qu'un remerciement. Et alors que le soldat détournait ses pas, sortant de ce lieu de désolation, les reste de ce qui avait été sa famille finirent de mourir doucement sur le sol.
Le lendemain, plus personnes ne put trouver de traces de Danner. Personne n'aurait pû le faire, car il avait déjà quitté la cité, errant dans les bois, l'esprit vide de toute pensée. Il parcourut les routes de long en large, bloqué dans ce nihilisme destructeur, laissant petit à petit la folie prendre le contrôle de son être, commençant à nier en bloc la totalité de l'existence de ce monde.
Puis il réapparut. Loin de là où il avait été vu pour la dernière fois. Une autre personne.
Sa métamorphose était achevée. La folie avait pris le dessus. Ce monde ne pouvait exister, car l'existence même était un mensonge. Tout ceci était faux.... alors pourquoi ne pas en profiter pour s'amuser un peu ?
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